silhouette de gymnaste

Mon sport de prédilection

Le contexte

J’adore le sport. J’aime le regarder, j’aime le pratiquer. Le sport permet de vivre des émotions uniques. Après tout, le meilleur souvenir collectif français de ces dernières années n’est-il pas la victoire de l’équipe de France de Football en 2018 ?

 

Cet attachement a toujours été ancré en moi, je pense. Mes parents ont tous les deux été moniteurs de voile et tout le monde dans ma famille a pratiqué à un jeune âge.

Si mon équipe favorite reste le Stade Français Paris, ma discipline de prédilection, c’est la gymnastique artistique : quatre agrès pour les filles, le saut, les barres asymétriques, la poutre et le sol. J’en suis tombée amoureuse à l’âge de huit ans, en regardant les Jeux Olympiques d’Atlanta et l’incroyable performance de l’Américaine Kerri Strug en finale du concours par équipe. J’ai commencé à la rentrée suivante et, après une interruption de quelques années au tout début de ma carrière professionnelle avec un passage par le patinage artistique, je m’y suis remise à l’âge de 30 ans. Plutôt original puisque, d’habitude, les gymnastes prennent leur retraite la vingtaine atteinte. J’en parle d’ailleurs ici.

Pourquoi la gymnastique artistique ?

Pour commencer, c’est une discipline très complète physiquement : on fait travailler toutes les parties de son corps, qu’il s’agisse des jambes, des bras, du tronc, et il faut aussi bien être musclée que souple.

C’est également un sport qui prône des valeurs qui me sont chères :

  • Excellence : même si la note parfaite de 10 n’existe plus, toute gymnaste tend vers la réalisation du mouvement parfait.
  • Opiniâtreté : comme pour beaucoup de pratiques, pour réussir il faut répéter, répéter et encore répéter les mouvements.
  • Esprit d’équipe : même si la gymnastique est jugée plutôt comme un sport individuel, on s’entraîne en équipe, et on devient meilleur si le groupe est soudé.
  • Courage : faire des acrobaties, ça fait peur. Très peur même, parfois. La gymnastique permet de se familiariser avec la peur et aller au-delà.
silhouette de gymnaste

Etre entraîneur

J’ai passé mon premier diplôme d’entraîneur  à l’âge de 16 ans. J’ai été monitrice de 2002 à 2010, encadrant des groupes d’âges variés : baby-gym (3-5 ans), poussines (6-8 ans), benjamines (9-10 ans), minimes (11-12 ans), cadettes (13-14 ans). Chaque groupe d’âge représente des challenges différents. On apprend aux baby-gym à découvrir leurs corps et à s’amuser, on doit canaliser les poussines et benjamines qui ne pensent qu’à sauter partout, on essaie de mobiliser les minimes et les cadettes, qui sont parfois plus là pour papoter avec les copines que pour s’entraîner. 

Ce fut vraiment une expérience enrichissante que de transmettre ma passion de la gymnastique artistique aux plus jeunes. Ce fut aussi mon premier challenge professionnel : préparer les cours, dresser des objectifs à atteindre, manager des groupes d’enfants, accompagner les filles en compétitions. Mais ce que j’ai préféré, ce sont les galas : les spectacles de fin d’années. Un superbe terrain pour exprimer sa créativité et, surtout, s’amuser. Nous avions tous les ans des thématiques différentes, des budgets costumes, et c’était un vrai plaisir que de monter de véritables tableaux avec les groupes.

Etre juge

En parallèle de ma formation d’entraîneur, j’ai passé un diplôme de juge et j’officie régulièrement sur des compétitions régionales en Ile de France depuis 2002. J’apprécie juger : j’aime comprendre comment fonctionnent les choses et c’est particulièrement satisfaisant que de décortiquer des mouvements, de pointer les fautes, d’analyser ce qui pourrait être mieux réalisé pour tendre vers la perfection.

Stage à la Fédération Française de Gymnastique

logo FFGYM

J’ai effectué mon tout premier stage professionnel au sein du service communication de la Fédération Française de Gymnastique en 2006, alors que j’étais étudiante en 1ère année à l’ISCOM. Cette fédération, la 9ème plus grande de France (326 000 licenciés en 2019) gère 8 disciplines : gymnastique artistique, gymnastique rythmique, l’aérobic sportive, le tumbling, le trampoline, la gymnastique acrobatique, la teamgym et le parkour.

Durant les deux mois qu’a duré le stage, j’ai découvert le fonctionnement d’une grande fédération et les bases de la communication institutionnelle. Mes missions principales : 

  • Rédiger des articles pour le magazine de la fédération
  • Faire des recherches iconographiques pour le magazine et retoucher des photos
  • Mettre à jour la base de donnée des journalistes
  • Mettre en page la revue de presse hebdomadaire à destination de l’interne
  • Participer à la préparation d’une conférence de presse pour les Internationaux de France de Gymnastique
silhouette de gymnaste

Compétences développées grâce à la gymnastique artistique

persévérance
gestion du stress
esprit d'équipe
Aude Peschot
sens de la précision
management
transmission

© aude peschot